Aigles et Lys
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Étienne Narcisse de Durfort
Titre Vicomte de Durfort
Autre titre Comte de Durfort
Arme Cavalerie
Grade militaire Lieutenant-général des armées du roi
Années de service 1769
Commandement Régiment de Durfort-Dragons
6e division militaire (Besançon)
Distinctions Chevalier du Saint-Esprit
Officier de la Légion d'honneur
Grand'croix de Saint-Louis
Autres fonctions Membre de la Chambre des pairs
Biographie
Dynastie Maison de Durfort[1]
Origine Royaume de France Royaume de France
Naissance 3 octobre 1753
Paris
Décès 2 mars 1839 (à 85 ans)
Paris
Père Louis-Philippe de Durfort

Étienne Narcisse, comte de Durfort (Paris, 3 octobre 1753Paris, 2 mars 1839), est un militaire et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.

Biographie[]

Étienne Narcisse fut connu du vivant de son frère aîné (1752-1801) sous le titre de vicomte de Durfort[2].

Il entra au service, en 1769[2], comme sous-lieutenant au régiment de Chartres-Cavalerie (dragons), fut nommé capitaine dans celui de Condé en 1770, guidon des gendarmes de la garde en 1771, mestre-de-camp en second du régiment Royal-Dragons, le 9 mai 1777, colonel du régiment de chasseurs de Franche-Comté[3] (1782) puis colonel du régiment de dragons de son nom (Durfort) le 11 novembre 1782, et chevalier de l'ordre de Saint-Louis[2].

Émigré en 1791, il fit les campagnes à l'armée des princes, et se trouvait, en 1795, aide-de-camp de Monsieur, comte d'Artois (futur Charles X de France)[2], il fut nommé maréchal-de-camp en émigration.

Après la restauration du trône des Bourbons, le comte de Durfort fut nommé, par le roi, membre de la commission chargée d'examiner et de vérifier les titres et brevets des anciens officiers de l'armée[1] et obtint le grade de lieutenant-général des armées du roi, le 22 juin 1814[2]

Capitaine-lieutenant des gendarmes de la garde, créé commandeur de l'ordre de Saint-Louis le 24 août de la même année 1814, pair de France le 17 août 1815[2] : il vota pour la mort dans le procès du maréchal Ney. « Aucun souvenir n'est attaché au rôle parlementaire du comte de Durfort, dont la carrière conserva un caractère essentiellement militaire »[4].

Nommé gouverneur de la 6e division militaire (Besançon)[5], le 10 janvier 1816, il reçut la grand'croix de l'ordre de Saint-Louis le 3 mai suivant, et la rosette d'officier de la Légion d'honneur le 19 août 1823[5].

M. de Durfort siégea à la Chambre haute jusqu'à sa mort[4].

Récapitulatif[]

Titres[]

Avant la Révolution
  • Vicomte de Durfort ;
Restauration française

Décorations[]

Chevalier du Saint-Esprit Grand'croix de Saint-Louis Officier de la Légion d'honneur

Armoiries[]

Image Armes des Durfort de Deyme

De gueules à trois fasces d'argent[8],[9].

On trouve aussi

D'argent, à la bande d'azur[10],[6],[11].

  • Couronne ducale sur l'écu, et couronne de comte sur le manteau de pair[11].

Ascendance & postérité[]

  • Le comte de Durfort a épousé, le 3 mai 1778[5], Henriette Étiennette Claude Denise (1761 - Paris, 11 juillet 1823), fille de Denis Philibert Thiroux de Montsauge (1715-1786), fermier général, administrateur des Postes, et de Antoinette Bouret (1746-1813). De ce mariage est issue :
    • Antoinette Louise de Durfort (née en 1779), mariée
      (1°) ∞ (12 janvier 1804) André-Hector de Galard de Brassac de Béarn (1778-1806), comte de Galard de Béarne
      (2°) ∞ (10 juin 1816 Jacques Auguste Anne Léon Le Clerc, vicomte de Juigné (1774-1850), dont :
      • (1°) Étienne Alexandre Hector de Galard de Brassac de Béarn (24 décembre 1805 - 10 décembre 1881), officier de hussards, appelé, par ordonnance royale du 21 décembre 1825, a succéder à la pairie du comte de Durfort, son aïeul maternel[5], marié le 25 avril 1832 avec Camille Louise Denise Le Sage d'Hauteroche d'Hulst (1815-1894), dont postérité ;
      • (2°) Charles Étienne Gustave Le Clerc de Juigné (Paris, 15 juin 1825 - Paris, 13 octobre 1900), comte Gustave de Juigné, propriétaire et homme politique.

Notes et références[]

  1. 1,0 et 1,1 Courcelles 1822, p. 382.
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 et 2,6 Courcelles 1827, p. 297.
  3. Courcelles 1822, p. 381.
  4. 4,0 et 4,1 Robert & Cougny 1890, p. 525.
  5. 5,0 5,1 5,2 5,3 et 5,4 Courcelles 1827, p. 298.
  6. 6,0 6,1 et 6,2 Velde 2005, p. Lay peers.
  7. « Notice no LH/872/38 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  8. Roglo 2012.
  9. Courcelles 1827, p. 300.
  10. Rietstap 1884.
  11. 11,0 et 11,1 Courcelles 1827, p. 299.

Annexes[]

Articles connexes[]

Liens externes[]

Bibliographie[]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • « Louis-Philippe De Durfort, comte de Deyme », Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. VIII [détail des éditions], p. 298-299  , 1827, 378 p. [lire en ligne], p. 297-298  Document utilisé pour la rédaction de l’article ;
  • « Durfort (Étienne-Narcisse, comte de) » , dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition] , t. II, 1890, 640 p. [lire en ligne], p. 525  Document utilisé pour la rédaction de l’article ;
  • « De Durfort (Étienne-Narcisse, comte) », Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1820, vol. V [détail des éditions]  , vol. 5, 1822, 492 p. [lire en ligne], p. 381-382  Document utilisé pour la rédaction de l’article ;
  • Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. (I & II), Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887 [lire en ligne]  « et ses Compléments », sur www.euraldic.com (consulté le 23 décembre 2011) ;

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